Samir Chergui, le “soldat” dont l’Algérie raffole déjà

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Le néo-international algérien Samir Chergui n’a pas mis longtemps pour mettre les supporters dans sa poche.

Pas le plus attendu parmi les nouveaux, Samir Chergui est celui qui a le plus crevé l’écran durant le dernier rassemblement de l’équipe d’Algérie. Le polyvalent défenseur central de 26 ans (Paris FC) n’a eu besoin que d’une demi-heure pour faire de l’ombre à Luca Zidane, Rafik Belghali, pourtant performant au poste de latéral droit, ou encore à Mehdi Dorval. 

Au-delà de ses performances, le natif d’Arpajon, passé par l’AJ Auxerre, a séduit par sa hargne et son caractère bien trempé sur le terrain. L’attaquant ougandais Denis Omedi en a fait l’amère expérience lors d’un accrochage, mardi dernier, lors de l’ultime journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 (2-1). 

« Chergui mon soldat »

La combativité du joueur d’1,85m était telle que cela lui a valu des montages photos teintés d’humour de la part du gardien Alexis Guendouz en Story Instagram avec en légende : « Chergui mon soldat ». Le tout appuyé des emojis rire et salut militaire. 

D’autre part, c’est sa spontanéité qui a attisé la sympathie de l’opinion. Notamment, en marge de la visite de l’équipe au président de la République, Abdelmadjid Tebboune, ayant congratulé les Fennecs pour leur qualification après 11 ans d’attente.

Questionné en zone mixte sur son ressenti, Chergui a répondu par exemple : « C’est un honneur de rencontrer le président de la République. Chaque fois, je le vois à la télé. Le voir en vrai, c’est un truc de fou. »

Vu sa cote de popularité naissante, et au regard de ses performances, le concerné a pris une option dans la prochaine liste de Vladimir Petkovic pour les matchs de préparation en novembre, en prévision de la CAN 2025, mais aussi pour la grand-messe africaine elle-même (du 21 décembre au 18 janvier au Maroc).

Samir Chergui, le “soldat” dont l’Algérie raffole déjà

Prudence Ahanogbe

Couteau suisse de la rédaction footballistique, je perce mon trou grâce au dépassement de soi. Sur mon versant gauche, un don indescriptible pour l’écriture, un peu comme Messi, et sur le versant droit, beaucoup de travail, à la Cristiano Ronaldo.