JS Kabylie : président, entraîneur… Le club change tout !

Publié le par Prudence Ahanogbe, actualisé le

Une semaine après l’élimination en quarts de finale de la Ligue des champions africaine, face l’Espérance de Tunis (0-1, 1-1), la JS Kabylie, à la lutte pour le maintien, a opté pour une révolution en changeant d'entraîneur puis de président.

Yazid Yarichen quitte donc la présidence de la JS Kabylie. Il a été remplacé dimanche 7 mai par Achour Chelloul, nommé lors de l’Assemblée générale extraordinaire du club. L’ex-dirigeant n’aura pas survécu à l’élimination des Canaris en LdC. Mais surtout il paie les mauvais résultats du club, actuel avant-dernier du championnat d’Algérie (15e sur 16 équipes à dix journées de la fin). Son successeur, membre actionnaire du JSK, devra sauver les Lions du Djurdjura de la relégation.

Un nouveau président avec un ancien de la maison pour relever la JSK

« Il est évident que notre principal objectif sera de maintenir le club en Première Division, a déclaré Achour Chelloul qui s’est donné pour mission de redorer le blason du club algérien en Afrique. Cette situation n'empêchera pas l'accomplissement d'un important travail en parallèle, pour préparer des projets futurs, aussi bien sur le plan sportif que commercial (…). La JSK est un grand club, au glorieux passé, et son statut de société sportive par actions (SSPA) l'oblige à être encore plus grande, aussi bien sur le plan sportif que commercial. »

Cette décision intervient quelques jours après un changement sur le banc de touche. Youcef Bouzidi a pris la succession de Miloud Hamdi et effectué un nouveau come-back après son deuxième passage lors de l’exercice 2020-2021. Il s'agit du 4e entraîneur des Canaris cette saison et Bouzidi a commencé par une victoire encourageante vendredi contre l'USM Alger (1-0). La prochaine rencontre de la JSK, mardi face à l’USM Khenchela, à l’occasion de la 21e journée de championnat, sera scrutée de très près.

JS Kabylie : président, entraîneur… Le club change tout !

Prudence Ahanogbe

Couteau suisse de la rédaction footballistique, je perce mon trou grâce au dépassement de soi. Sur mon versant gauche, un don indescriptible pour l’écriture, un peu comme Messi, et sur le versant droit, beaucoup de travail, à la Cristiano Ronaldo.