Cadres du FC Nantes ces deux dernières saisons, Issa Cissokho et Papy Djilobodji sont en instance de départ. Si du côté des Canaris l'on s'attend à voir les deux Sénégalais quitter le club durant le mercato, leur président, Waldemar Kita, est monté au créneau pour décrier l'attitude des deux défenseurs.
Connu pour ses sautes d'humeurs, Waldemar Kita en a une nouvelle
fois fait étalage au cours des derniers jours. Capable de disputer
un match de ping-pong avec Issa Cissokho, dont il négocie le
délicat départ du club, en misant sa montre, le président du FC
Nantes peut tout aussi bien tacler l'international sénégalais
quelques jours plus tard dans la presse. Alors que le latéral droit
entend rejoindre le Genoa coûte que coûte, le dirigeant a déploré
l'attitude du Lion de la Teranga, tout comme celle de son
compatriote Papy Djilobodji, lui aussi en instance de départ.
“Le problème, c'est qu'il a trouvé un club mais que celui-ci ne me donne pas de garanties. Impossible pour l'instant de le laisser partir. Il veut quitter le club pour gagner 10 000 ou 15 000 euros de plus par mois alors que c'est un garçon que j'ai pris en CFA et que j'ai mis en valeur. On aurait pu trouver un autre arrangement“, déplore le dirigeant dans les colonnes de L'Equipe. Même son de cloche pour Djilobodji, avec un ton encore plus dur, alors que le défenseur central est rentré en retard de ses vacances et ne semble pas enclin à s'investir pleinement dans la préparation d'avant-saison.
“Djilobodji nous fait tout un cirque mais c'est pareil. Il s'entend au niveau du salaire avec son club et derrière, c'est ‘démerdez-vous'. Il est bien gentil mais nous, on compte pour quoi ? Je ne supporte pas ça“, avance-t-il. “Qu'il règle son salaire et qu'il nous laisse gérer la transaction (…) Il a oublié qu'il a joué en CFA en région parisienne, qu'on l'a pris et qu'on lui a appris à jouer au foot, j'exagère, mais c'et presque ça.” Et le président Kita de poursuivre : “Il faut quand même qu'il soit un peu correct, reconnaissant et qu'il arrête de nous faire du chantage. Il nous dit qu'il lui reste un an de contrat et qu'il décide de sa vie. Moi, si on me met la pression, pas de problème. Je suis capable de le laisser toute l’année à rien faire. Ce qui est sûr, c’est qu’on va prendre quelqu’un d’autre.” Le divorce est déjà consommé.